Glaucome

Dans le monde, le glaucome touche entre 2,5 % et 3,5 % de la population adulte âgée de 40 à 80 ans, soit environ 80 à 110 millions de personnes.^1,2 Cette pathologie oculaire constitue la deuxième cause de cécité dans le monde et demeure la première cause de cécité irréversible.^1,2

En France, la prévalence du glaucome est estimée entre 1 % et 2 % chez les personnes de plus de 40 ans et atteint environ 10 % chez celles de plus de 70 ans.³ Malgré ces chiffres préoccupants, la maladie reste largement sous-diagnostiquée. On estime qu’environ 800 000 patients bénéficient d’un traitement, mais entre 400 000 et 500 000 personnes souffriraient d’un glaucome sans en avoir conscience.³

Le dépistage constitue donc un enjeu majeur, d’autant plus que la proportion de glaucomes non détectés est particulièrement élevée. Elle est estimée à environ 50 %, mais certaines études rapportent des taux bien supérieurs, atteignant 70 % à 90 % des cas.¹ L’absence de symptômes perceptibles à un stade précoce explique en grande partie ce retard diagnostique. En effet, le glaucome évolue de manière insidieuse, avec une altération progressive du champ visuel qui passe souvent inaperçue jusqu’à un stade avancé.

En France, après la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), le glaucome représente la deuxième cause de cécité.³ Pourtant, une prise en charge précoce et adaptée permet de ralentir, voire de stabiliser son évolution, réduisant ainsi considérablement le risque de déficience visuelle sévère. 

Il est donc essentiel de sensibiliser la population à l’importance d’un dépistage régulier, notamment chez les personnes à risque, afin d’assurer une prise en charge optimale. Soyez cependant rassurés : dans la grande majorité des cas, un suivi médical adapté et un traitement approprié permettent d’améliorer significativement la qualité de vie des patients atteints de glaucome.⁴